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Coffee_Alchimie's Art
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31 janvier 2009

~ Ellen ~


 

L'on peut voir ses formes délicieuses, sa peau nue, pâle, nacrée. La rougeur des marques sur son dos et celle de ses joues. Sur son visage ce n'est encore que de la gêne..

 

Elle est belle, ainsi, vulnérable et soumise, à genoux au centre de la pièce, les bras levés, attachés par les poignets au dessus de sa tête. Cette chaîne suspendue au plafond, attachée à ses liens, l'obligeant ainsi à rester droite, donnant une image splendide de cette femme perdue..

 

Il est assis dans un fauteuil, et la regarde en souriant. Elle est belle ainsi.. Lui porte encore un jean, elle n'a nul besoin de le voir entièrement nu puisque pour l'heure, seul ses mains et ses lèvres jouent avec son corps.

 

  • Tu es belle..

Elle ne dit rien, et baisse son si joli regard, ses joues sont écarlates. Comment peut-elle être perdue à ce point? Elle n'est plus que l'objet des désirs de cet homme, désir, folie et même sadisme. Elle n'est plus rien que sa chose, honteuse d'y trouver un plaisir malsain..

 

Il se lève, s'approche d'elle doucement, toujours le même sourire aux lèvres. Lentement, sa main droite vient caresser sa joue, elle glisse sur ses épaules, apprécie la cambrure de son dos, sa croupe délicieuse.. Il murmure..

 

  • Dis-le.

Elle n'ose répondre, elle sait qu'il se jouera d'elle. Mieux vaut se taire, et se concentrer sur ses sens. Même s'il les maltraite avec passion..

 

  • Dis-le.

  • Non.

  • Pas de non.

Elle pousse un cri, une violente claque sur ses fesses l'a rappelé à l'ordre. Il n'aime pas qu'elle lui dise non, il déteste ce mot dans sa bouche.. Elle le sait bien mais que lui dire d'autre. Ce qu'il veut entendre? Ce serait pire.. Il dépose ensuite ses lèvres dans son cou, petits baisers diaboliquement tendres qui lui donnent des frissons. Il glisse et embrasse sa poitrine, une main dans le creux de son dos, l'autre venant se poser sur l'un de ses seins. Tandis qu'il mordille un téton ses doigts pincent l'autre à mis chemin entre douceur et brutalité. Comme elle s'en veut d'apprécier ses gestes, ses désirs l'ont mené si loin. Jetter sa vie si douce pour offrir son corps à cet homme, pure folie..

 

  • Je ne te demande pourtant pas la lune Ellen.. Dis-le.

Le silence à nouveau, puis un cri, encore, il sait à quel point sa poitrine est sensible.. Il suffit de serrer entre ses doigts habiles un tétons dressé de désir et elle capitule..Il embrasse à nouveau son cou, la main sur son sein glisse sur son ventre, descend encore, et s'insinue entre ses cuisse, l'incitant ainsi à les écarter un peu. Elle est brulante, c'est bien pour cela qu'elle fuit son regard. C'est amusant cette pudeur farouche à laquelle elle s'accroche pour lui donner le mauvais rôle..

 

  • Ellen regarde moi. Je veux que tu me regarde. Je sais que tu aimes, ton corps ne peut mentir.. Regarde moi lorsque tu désir mes caresses ma perle, je veux voir dans ton regard que mes mains savent te combler..

Elle s'y refuse, mais elle ne peut que pousser un léger gémissement lorsqu'il glisse ses doigts entre ses lèvres intimes, lorsqu'il en entre un, son pousse appuyant sur sa perle de plaisir, ce qu'elle aime ce qu'il lui fait, un jour elle le criera, un jour..

 

Lui il sourit, elle est si fragile dans le plaisir, un rien, avec application saurait la confondre, déjà elle soupire, et les pointes de ses seins se dressent au maximum. Ses yeux se ferment et elle lui murmure d'arrêter cette torture. Il sait s'arrêter à temps, à chaque fois c'est ainsi.. il la met à bout et la laisse frustrée, attendant avec une envie rageuse qu'il prenne possession de son corps avec une brutalité malsaine. Bien avant ses gestes l'épuisent, il joue avec cette attente, la mène à sa propre perte. Il finit toujours par lui faire piétiner sa pudeur et le supplier d'en finir.

 

Il s'arrête, retire son doigt mais garde sa main entre ses cuisses. Au moindre effleurement de sa perle il entendra ses soupirs.. Sa main droite relève son visage et sourit devant ses yeux baissés.

 

  • Regarde moi. Et dis-le.

  • Je ne peux pas..

  • Dis-le

  • C'est trop..

  • Ellen..

  • C'est une torture, c'est trop dur!

Elle a poussé un nouveau cri, la gifle l'a surprise elle n'ose plus bouger. Il relève à nouveau son visage, la fixe.

 

  • Dis-le.

Doucement son regard se lève, aux bord des larmes, pourquoi veut-il ainsi qu'elle le lui dise? Elle sait qu'il en profitera pour la faire souffrir encore.. Mais elle n'a que cette solution, il veut qu'elle le lui dise, alors elle le lui dira.

 

  • Je t'aime...

  • Pas moi.

La réplique a fusé, ce n'est que mensonge mais les larmes de la jeune femme glissent sur ses joues. Pourquoi s'obstine-t'il à lui dire un mensonge? Parce qu'il aime tellement voir son charmant visage en pleurs et implorant de toute ses forces qu'il lui dise le contraire...

 


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